La gestion de l’impact environnemental se fait à chaque niveau dans la structuration d’une stratégie d’hébergement de données responsable. Aujourd’hui, le contexte et les réglementations poussent les entreprises à opter pour un numérique responsable, avec un objectif évident : réduire son empreinte carbone. Pour tenir cet objectif pour 2023 et les années à venir, les DSI tiennent compte de l’architecture de l’infrastructure hébergeant les données de l’entreprise.
Pour rappel, le secteur du numérique génère une quantité importante de gaz à effet de serre. Selon un rapport de The Shift Project (2021), le numérique est à l’origine de 3,5% en 2019 des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), contre 2,9% en 2013. La quantité de données stockées dans les datacenters qui ne cessent d’augmenter et la forte augmentation des usages laissent présager que l’empreinte carbone mondiale pourrait doubler d’ici 2025 pour dépasser 7%.
La moitié des gaz à effet de serre produits par internet provient de l’utilisateur, l’autre moitié étant divisée entre le réseau et les data centers.
Dans le détail :
- les appareils électroniques (production et utilisation) sont responsables de 75% des impacts ;
- les datacenters représentent 14% des impacts ;
- les réseaux à l’origine de 11% des impacts.
En outre, l’impact de cette industrie ne se résume pas seulement à une hausse des gaz à effet de serre mais aussi à une augmentation de la consommation énergétique. Avec le développement exponentiel du numérique, la consommation mondiale en électricité est aujourd’hui de 10 à 15%. Les datacenters représentent désormais 4% de cette consommation électrique mondiale.
Le grand défi des DSI : une stratégie d’hébergement de données orientée vers un numérique responsable.
Pour les entreprises et les Directeurs de Système Informatique (DSI), cette croissance du numérique et cette problématique environnementale constituent un véritable enjeu pour 2023 et les années à venir. Les directeurs informatiques agissent comme acteurs clés et participent à l’évolution des systèmes concernant les enjeux liés à la politique RSE. Ils adoptent bien souvent une nouvelle stratégie plus appelée numérique responsable. Cette stratégie d’un numérique durable découle souvent d’une sollicitation interne pour adopter des pratiques plus respectueuses de l’environnement afin de renforcer la réputation de la marque de l’entreprise et de la protéger contre toute potentielle future réglementation ou législation. Pour répondre à ce nouveau défi du numérique responsable, les DSI doivent choisir des datacenters pour héberger leurs données dont l’impact environnemental est maitrisé, optimisé et connu de tous. Il est donc important que les entreprises et les directions informatiques puissent investir dans ces infrastructures dont la politique de réduction de l’impact environnemental est prouvée.
Chez Free Pro, nous avons conscience de l’importance de l’enjeu du changement climatique lié à l’impact de notre industrie, l’hébergement de données, et des interrogations que ce sujet suscite, notamment auprès des métiers de l’informatique et des systèmes réseaux. C’est pourquoi, depuis ces premiers jours d’existence, Free Pro prend au sérieux cette problématique environnementale autour de ses centres de données. Et permet ainsi aux clients choisissant un fournisseur avec un écosystème responsable et durable de minimiser leur impact environnemental. Voici les mesures durables et sobres appliquées et profitant à la stratégie d’un numérique responsable pour les clients de Free Pro.
L’optimisation responsable des datacenters : 7 mesures pour réduire l’impact environnemental.
- Optimisation de la consommation d’énergie :
Penser la conception du datacenter en lui-même pour être une solution structurelle à la consommation d’énergie. Les datacenters de Free Pro sont éco-conçus afin d’optimiser et de ne rien gaspiller en termes d’énergie (choix des équipements, confinement du froid…). Pour cette éco-conception, le choix se porte ainsi sur l’optimisation du nombre de climatiseurs du datacenter de Marseille en fonction de la dimension de la salle afin de maximiser l’usage de la puissance du froid.
Pour minimiser la consommation énergétique, une architecture composée de cold-corridor est imaginée dans toutes les salles des datacenters. Cette structuration permet de faire fonctionner le datacenter en réduisant l’empreinte carbone.
Et afin d’incrémenter l’optimisation de la consommation électrique, l’entreprise décide d’investir dans un système de free cooling. Il s’agit d’utiliser de l’air extérieur, lorsque les conditions météo le permettent pour produire de l’eau glacée et réduire le recours à la climatisation.
Pour guider la réflexion de l’architecture d’un datacenter autour de l’optimisation énergétique, un coefficient d’efficacité est pris en compte comme indicateur. Il s’agit du PUE (Power Usage Effectiveness).
- Les équipements utilisés :
Investir dans des équipements de dernière génération permet une bonne optimisation énergétique grâce à l’utilisation de l’air extérieur lorsqu’il fait froid. De plus, les groupes froids utilisent des compresseurs particuliers qui requièrent une faible intensité au démarrage et permettent un ajustement continu de la vitesse des compresseurs en fonction des besoins en froid.
Les groupes froids de dernière génération sont équipés de gaz à faible émission en CO2 : avec un GWP < 10. Pour rappel le GWP (Global Warming Power) ou PRG (Pouvoir de Réchauffement Global) mesure le caractère polluant d’un matériau en équivalent carbone.
De plus, investir et utiliser du matériel innovant et récemment acquis permet d’être efficient et donc d’éviter un gaspillage d’énergie. Par exemple Free Pro a choisi d’investir dans des onduleurs dont les rendements sont de 99%.
- Optimisation de la consommation électrique :
Comme indiqué précédemment, afin de diminuer la hausse de la consommation électrique du réseau et de réduire l’impact des émissions de CO2 à l’horizon 2050, Free Pro achète des équipements de dernières générations qui se distinguent par leur efficience énergétique.
- Maîtrise de la consommation d’eau :
Le WUE (Water Usage Effectivness) est un indicateur qui est de plus en plus monitorer suite au contexte de crise climatique. Il correspond à la consommation annuelle totale d’un même site en eau divisée par l’énergie informatique.
Free Pro a réussi à réduire l’utilisation de l’eau à 100m3 à l’année, soit seulement 100 000L d’eau. C’est 25 fois moins qu’une piscine olympique de 50 m de long qui utilise environ 2,5 millions de litres d’eau. Ce qui est peu comparé à une industrie qui, aujourd’hui, gaspille des millions de mètres cubes d’eau potable chaque année pour refroidir les serveurs. Pour arriver à une consommation d’eau aussi basse, il faut décider de renoncer à l’utilisation du refroidissement adiabatique. En effet, c’est une solution qui demande une importante quantité d’eau.
Les datacenters de Free Pro sont éco-conçus afin d’économiser l’eau. L’ensemble de nos systèmes de refroidissement d’eau glacée (produite avec l’aide du système du free cooling), fonctionnent en circuit fermé et sans système de vaporisation afin d’assurer une économie d’eau maximale.
Ainsi, aujourd’hui, la consommation d’énergie du datacenter à Marseille est maitrisée et correspond essentiellement à la consommation sanitaire (ménage, toilettes).
- Utilisation de gaz inertes :
S’engager pour bannir les équipements à effet de serre et impactant la couche d’ozone. Ainsi, depuis 2017, tout nouveau groupe froid acheté par Free Pro pour le datacenter de Marseille ne détient pas d’HFC (hydrofluorocarbures). Un gaz responsable du réchauffement climatique, avec un potentiel de réchauffement global 140 à 11700 fois supérieur à celui du CO2. Pour renforcer cette mesure, l’usage des gaz de type FM200 est banni, pour privilégier l’utilisation de solutions (gaz inerte) n’impactant pas l’environnement en cas d’incendie, et n’ayant pas de poids de destruction dans la couche d’ozone.
- Approvisionnement en énergie 100% renouvelable :
Pour optimiser l’empreinte carbone de ses datacenters, la responsabilité de Free Pro va au-delà de ces premières actions en matière d’éco-conception des infrastructures. En effet, depuis 2017, Free Pro privilégie l’énergie 100% d’origine renouvelable (énergie éolienne et solaire produite en France labellisée EKOénergie) afin d’alimenter les centres de données.
PUE : un indicateur environnemental clé de confiance pour une stratégie cloud responsable.
Il est essentiel de contrôler l’efficacité de ces actions et de les partager grâce à des indicateurs internationaux. Le PUE (Power Usage Effectiveness) est un indicateur mis au point par le Green Grid pour mesurer l’efficacité énergétique d’un datacenter. Il est calculé en divisant le total de l’énergie consommée par le datacenter par le total de l’énergie utilisée par les équipements informatiques (serveur, stockage, réseau).
Chez Free Pro, grâce à l’ensemble des mesures prises pour optimiser la consommation énergétique, le PUE (Power Usage Effectiveness) de ses datacenters connaissent de très bons résultats.
Pour aller plus loin dans cette démarche de réduction de l’empreinte carbone, un seul objectif : des critères responsables exigeants.
Pour s’inscrire dans cette stratégie responsable sur le long terme, il ne faut pas perdre de vue l’objectif et être attentif quotidiennement à ce qui se fait dans l’industrie du cloud. A ce sujet, chez Free Pro, les équipementiers sont régulièrement consultés. En ce moment, une alternative intéressante aux groupes électrogènes alimentés en fuel serait les groupes électrogènes à l’hydrogène.
Pour contribuer à la réduction de l’impact des émissions de gaz à effets de serre, il est recommandé de choisir une stratégie de Cloud souverain, qui privilégie l’implantation des datacenters en France comme Free Pro.
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